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Nos gestes

by Dazzi

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1.
SE REVOIR DEMAIN Un premier quartier de soleil M'entrouvre les paupières, Et je tente en vain, De me rappeler où je suis, Ce que j'ai rêvé hier, A qui est cette main. Et s'il y a vraiment lieu de croire Qu'avec sa propriétaire, On se revoit demain. On se revoit demain. Cela fait un moment maintenant Et je m'étonne parfois, De me trouver encore là. J'ai beau fouiller dans mon esprit, Me rappeler de l'endroit, Je n'sais toujours pas, Ce qui fait qu'on vient à se plaire, Jusqu'à se mettre en devoir, Le lendemain de se revoir. Le lendemain de se revoir. Parce qu'aujourd'hui ce n'est plus Tout à fait vraiment pareil, Je me demande quelquefois, A qui sont ces yeux, Cette bouche, ce nez, et ces oreilles, Et ce qu'ils font là. Si on s'est parfois perdu de vue, J'aimerais bien quand même, Demain qu'on se revoit. Demain qu'on se revoit. Demain qu'on se revoit.
2.
MARCHER DANS LE NOIR À marcher dans le noir, Revenir où l'on a vécu, Faire parler les tiroirs Jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus, Si rétrospectivement, Tout paraît évident, Planifié à l'avance, Il semble dans l'instant Que ce soit l'accident Qui mène vraiment la danse. À passer en revue Ce qu'on a laissé derrière, Vider le contenu De ce qui a pris la poussière, Si rétrospectivement, Tout paraît évident, Planifié à l'avance, Il semble dans l'instant Que ce soit l'accident Qui mène vraiment la danse. Les souvenirs coulent à flots, Appellent à faire le grand saut. Oh, oh, le grand saut. Oh, oh, le grand saut. Rien n'est vraiment figé, Tout peut arriver. À chercher dans le noir Le sens de ce qui n'est plus, Tatônner au hasard, Revivre ce qu'on a vécu, Si rétrospectivement, Tout paraît évident, Planifié à l'avance, Il semble dans l'instant Que ce soit l'accident Qui mène vraiment la danse. Derrière des portes Aux poignées fatiguées, Le temps escorte Les visiteurs de musée. Demain vibre de ce qui a été, Demain vibre de ce qui a été.
3.
Nos gestes 04:00
NOS GESTES Qui est trop rapide? Qui est trop lent? Qui est rigide Dans ses mouvements? Qui est trop tactile? Qui est distant? Parfois fébrile Ou hésitant? Que disent nos gestes? Que disent nos corps ? Est-ce qu'ils attestent De nos efforts? Sommes-nous vraiment Bien connectés? Suffisamment Synchronisés? Qui est trop brusque? Qui maladroit? Par moments rustre? Trop délicat? Qui est crispé? Pas assez fluide? Trop appliqué? Et prévisible? Que disent nos gestes? Que disent nos corps ? Est-ce qu'ils attestent De nos efforts? Sommes-nous vraiment Bien connectés? Suffisamment Synchronisés? Ai-je l'air fragile? Pas assez mâle? Toi trop virile? Pas assez femme? Qui est trop pudique? Qui est trop charnel? Trop peu physique? Franchement obscène? Que disent nos gestes? Que disent nos corps ? Est-ce qu'ils attestent De nos efforts? Sommes-nous vraiment Bien connectés? Suffisamment Synchronisés? Sommes-nous connectés? Bien synchronisés? Nos gestes et nos corps, Attestent-ils de nos efforts?
4.
CETTE PRÉSENCE Dans mon présent, dans mon passé, Dans la clarté et dans le noir, À chaque moment de la journée, Le matin, le midi, le soir, Tout n'me parle que de cette présence Dont je n'peux me défaire, Qui me suit depuis ma naissance, Me suivrait en enfer. Quel dommage Que l'on n'puisse pas Fuir sa cage Sortir de soi, soi, soi, soi Dans mon avenir, proche ou lointain, Et quand mon heure sera venue De repartir, là d'où je viens, Aussi vite que je suis venu, Il y aura toujours cette présence Je n'pourrai m'en défaire, Elle me suit depuis ma naissance, Me suivrait en enfer. Quel dommage Que l'on n'puisse pas Fuir sa cage Un jour sur trois, trois, trois, trois Même à aimer ce que je suis, Et même à me dire qu'il faut bien, Pour la santé de mon esprit, Me résoudre à être quelqu'un, Je trouve dommage De devoir rester là A vivre en cage N'être que moi, moi, moi, moi
5.
TOUT A UNE FIN Parce que tant d'autres avant nous S'y sont eux-mêmes cassés les dents, Qu'il semble qu'il n'y ait rien du tout Qui nous empêche d'en faire autant, À se pencher sur le phénomène, L'examiner sous tous ses angles, Pour en revenir à l'essentiel, Sans qu'il n'y ait rien à y comprendre : Tout a une fin, et le soleil et les planètes, Tout a une fin, et nous avec. Tout a une fin, et les espèces, de disparaître, Tout a une fin, et nous avec. Parce que nos cris sont inutiles, Ne trouvent pas d'écho dans la nuit, Qu'on n'pourra pas refaire le film, Qu'on sera petit à petit, Comme arrachés à la lumière, Et ramenés à nos origines, Infimes particules de poussières, Prêtes à se fondre dans l'abîme. Tout a une fin, et le soleil et les planètes, Tout a une fin, et nous avec. Tout a une fin, et les espèces, de disparaître, Tout a une fin, et nous avec. Parce qu'il se peut que l'au-delà Ne soit pas complètement certain, Qu'il n'y ait pas de prochaine fois Et que nous-mêmes n'y puissions rien, Donne-moi de quoi apprivoiser L'idée de notre fin prochaine, Que l'on se serre sans plus tarder, Que l'on s'aime à en perdre haleine. Parce qu'il nous reste un point d'appui, De quoi échapper à la loi Qui stipule qu'au-dessus du vide, Un corps ploie sous son propre poids, Savoir qu'un jour la vie Ne tient plus le premier rôle, Nous la rend aujourd'hui Infiniment plus drôle. Tout a une fin, et le soleil et les planètes, Tout a une fin, et nous avec. Tout a une fin, et les espèces, de disparaître, Tout a une fin, et nous avec.
6.
J'EN AURAIS BIEN REPRIS De cette limonade qui collait aux dents, Faisait du dentiste l'ami des enfants, Des courses de luge sur des sacs de foin, Promenades en traîneaux le dimanche matin, Des premières colos, premiers feux de camps, À la belle étoile, sous le firmament, J'en aurais bien repris, C'est vrai, J'en aurais bien repris, Mais.. Il faut grandir. De ces heures passées à élaborer Des coiffures démentes et sophistiquées, De ces premiers slows, gestes maladroits, Marche-moi sur le pied, je n'demande que ça, Des premiers baisers, de cette première fois, Près du belvédère, sous un acacia, J'en aurais bien repris, C'est vrai, J'en aurais bien repris, Mais.. Il faut grandir.
7.
De ce bayou 04:31
DE CE BAYOU À part ratisser toute la zone, À la recherche d'on n'sait trop quoi, À faire des battues de fantômes, Revenir sans cesse sur nos pas, De ce bayou, de cette mélasse, Il n'y aura rien à tirer. Il est des choses qui nous dépassent, Et que l'on n'comprendra jamais. Désertons ces lieux peu amènes, Et marchons vers des cieux plus cléments. Il se peut que l'aube nous surprenne, Côte à côte ou séparément, Ou séparément. En attendant d'y faire un jour Un pélerinage de circonstance, Quittons les marais alentours, Quittons ces marécages immenses. Désertons ces lieux peu amènes, Et marchons vers des cieux plus cléments. Il se peut que l'aube nous surprenne, Côte à côte ou séparément, Ou séparément. De ces terres où jamais personne N'est parvenu à s'installer, Et que désormais l'on s'étonne De n'avoir pu coloniser, Affranchissons-nous sans tarder, Non sans avoir au préalable, Mis à sac la maison penchée Qu'on avait cru un temps habitable. Désertons ces lieux peu amènes, Et marchons vers des cieux plus cléments. Il se peut que l'aube nous surprenne, Côte à côte ou séparément, Ou séparément.
8.
Le balancier 03:49
LE BALANCIER Un jour trouver que les oiseaux chantent faux, Le lendemain porter l'action des Dieux aux nues. Un jour se voir comme un parfait salaud, Le lendemain se surprendre à siffler dans la rue. Un jour ne se fier qu'au bruit de l'orage, Le lendemain à celui du vent dans les feuilles. Un jour venir tout piétiner de rage, Le lendemain s'enivrer de 1000 parfums de fleurs. Entre plus et moins, entre moins et plus, Les jours pourront faire des années, Qu'on croit au destin, qu'on le trouve parfois injuste, On tombera pour mieux se relever. Un jour prier pour ne croiser personne, Le lendemain embrasser tous les gens dans la rue. Un jour souhaiter la mort de tous les hommes, Le lendemain ne plus prier que pour leur salut. Un jour n'être capable que de dormir, Le lendemain se sentir une joie à toute épreuve. Un jour sentir sa dernière heure venir, Le lendemain se résoudre enfin à faire peau neuve. Entre plus et moins, entre moins et plus, Les jours pourront faire des années, Qu'on croit au destin, qu'on le trouve parfois injuste, On tombera pour mieux se relever. Un jour sentir comme pour un boulet qu'on traîne, Le lendemain se défaire du poids du passé. Un jour volontiers s'entailler les veines, Le lendemain planifier un retour en beauté. Un jour se voir quitter la vie avant l'heure, Le lendemain la tenir pour un miracle. Un jour se voir une balle dans le cœur, Le lendemain surpris d'avoir pensé à l'acte. Entre plus et moins, entre moins et plus, Les jours pourront faire des années, Qu'on croit au destin, qu'on le trouve parfois injuste, On tombera pour mieux se relever.
9.
LA GRÈVE DE LA PAROLE Une fois dans l'air, Hors de ma bouche, Mes mots se perdent Ou bottent en touche. Lorsqu'ils s'approchent De mes oreilles, Tes mots ricochent, Se font la belle. Puisque nos mots Ne parviennent pas A dire tout haut Ce qu'on pense tout bas, Puisqu'ils sonnent faux, Qu'on peine à les croire, Qu'ils viennent trop tôt Ou bien trop tard, Donne-moi tes lèvres, Que les miennes s'y collent. Oh faisons la grève De la parole. Ta bouche tremble, Ne parvient pas, A faire comprendre Ce qu'il y a en toi. Ma langue fourche Se joue de moi, Tourne dans ma bouche Sans résultat. Puisque les mots Ne nous aident pas, Font le gros dos Quand ils nous voient, Puisqu'ils sonnent faux, Qu'on n'les croit pas, Qu'ils viennent trop tôt Ou ne viennent pas, Donne-moi tes lèvres, Que les miennes s'y collent. Oh faisons la grève De la parole.
10.
11.
COURS TOUJOURS Le moment où tes doigts Me saisiront le col, Je voulais m'y soustraire déjà Avant la petite école. Ton souffle dans mon dos, Le plaisir dure toujours, Celui de te prendre en défaut, De te prendre de cours, De te prendre de cours. Oh oh oh oh oh oh Parce que je sais qu'un jour, cette course endiablée Se soldera par une issue à laquelle je n'pourrai couper, En lieu et place de longs discours, Je te dis cours toujours. S'il a pu m'arriver Dans les instants de doute, De sentir sous mes pieds Se fissurer la route, Avant de consentir A expurger ma peine, Je t'aurais fait voir du pays, T'aurais mise hors d'haleine, T'aurais mise hors d'haleine. Oh oh oh oh oh oh Parce que je sais qu'un jour, cette course endiablée Se soldera par une issue à laquelle je n'pourrai couper, En lieu et place de longs discours, Je te dis cours toujours. Ton souffle dans mon dos, Le plaisir dure toujours, Celui de me soustraire à ta faux, De te prendre de cours.
12.
LA MARCHE DES ÉCLOPÉS Si dans ce que la vie Peut parfois nous promettre, Une certaine partie Finit aux oubliettes, Il nous faut continuer A marcher tout le jour, Malgré nos cors aux pieds Et nos pas toujours plus lourds. Si dans ce que la vie Peut parfois nous donner, Rien n'est vraiment acquis Pour de bon et à jamais, Il nous faut continuer A marcher tout le jour, Malgré nos cors aux pieds Et nos pas toujours plus lourds. Si dans ce que la vie Peut parfois nous retirer, C'est l'amour qu'elle choisit De frapper en priorité, Il nous faut continuer A marcher tout le jour Malgré nos cors aux pieds Et nos pas toujours plus lourds

about

"Nos gestes" is the debut recording by Dazzi, a french songwriter sharing through music his inside microcosm with the outside world.

Drawing his inspiration from a parallele life, the songwriter fortunately found through successive session recordings, people who were able to bring him back on earth without crash. These people also helped him to filter his waters without wasting its content (yes, miracles are possible).

The result is a musical odyssey in the swamp of human feelings, where simple songs tend to express the complexity of life.

Written, arranged and recorded in the south of France and Kraków, Poland.

DAZZI – vocals, electric and acoustic guitar, bass, piano, keyboards, percussions
IGOR HERZYK – electric guitar in "Nos gestes", "Tout a une fin", "Se revoir demain", "Cours toujours", "Si le temps ne leur aura rien appris" and "De ce bayou"
MONIKA KAMIŃSKA – keyboards in "Marcher dans le noir", "Cette présence" and "La grève de la parole" ; piano in "Nos gestes" and "Se revoir demain" ; backing vocals in "Marcher dans le noir" and "Nos gestes"
JAROSŁAW WYKA - drums in "Marcher dans le noir", "Cette présence", "Tout a une fin", "J'en aurais bien repris", "Cours toujours" and "La grève de la parole"
CLÉMENT CHARMION – drums in "Nos gestes", "Se revoir demain", "De ce bayou" and "La marche des éclopés

MUSIC & LYRICS : Dazzi
MIX & MASTERING : Igor Herzyk & Dazzi

Facebook : www.facebook.com/dazzimusic/

credits

released February 17, 2017

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Dazzi Kraków, Poland

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